Ce tracé est celui d’un chien de 8 kg atteint de maladie valvulaire dégénérative avancée (stade 3).
Le rythme est celui d’une tachycardie sinusale à 185 battements par minute.
L’extrasystole atriale (ESA) est le deuxième complexe figurant dans le cadre rouge.
L’onde P qui précède cette extrasystole est à peine visible. En raison de sa prématurité, l’onde P se confond avec l’onde T précédente et vient en déformer la pente descendante.
Comme on le voit dans l’encadré, cette ESA est suivied’un repos compensateur.
Parfois, il est impossible de distinguer l’onde P. On utilisera alors le terme d’extrasystole supraventriculaire, sous réserve que le QRS soit fin. En effet, on ne pourra pas la distinguer d’une extrasystole jonctionnelle.
Cette extrasystole isolée, associée à une durée de l’onde P nettement augmentée (>60 ms) et à un temps de conduction atrioventriculaire relativement long (PR: 90 ms pour une fréquence de 185 bpm) laisse craindre un possible passage en fibrillation atriale.