Les ondes P sont repérées par les lignes rouges.
On remarque que les intervalles PR varient systématiquement d’une systole à l’autre.
Les intervalles PP sont de 395 ms, ce qui correspond à une fréquence atriale de 150 bpm.
Les intervalles RR sont de 450 ms, ce qui correspond à une fréquence ventriculaire de 130 bpm.
Il ne s’agit donc pas d’un rythme sinusal mais d’un rythme d’échappement ventriculaire accéléré (RIVA).
Il coexiste sur ce tracé, 2 rythmes indépendants l’un de l’autre. Dans la mesure où les fréquences des 2 pacemakers sont voisines, on parle de dissociation isorythmique.
Ce trouble ne nécessite pas de traitement dans la mesure où il est bien toléré. Il est très rare chez le chien et fréquent chez le chat atteint de cardiomyopathie, comme c’est le cas ici, où on remarque, par ailleurs, que l’amplitude des QRS est anormalement élevée pour un chat.