La dissociation isorythmique se caractérise par la coexistence de 2 rythmes d’origines différentes mais de même fréquences. L’ un est sinusal avec un intervalle PR dans les normes (60 à 90 ms) et l’autre, jonctionnel ou ventriculaire (ici, jonctionnel car la durée des QRS n’est pas modifiée)
Ce tracé commence et se termine par un rythme sinusal classique mais la partie intermédiaire se caractérise par une absence d’ondes P visibles.
On remarque un début et une fin de tracé caractérisés par un intervalle PR constant (75 ms). A l’occasion d’un allongement de PR (81 ms), on enregistre des QRS non précédés d’ondes P pendant environ 6 secondes puis apparaissent 4 ondes P (en vert), trop proches de l’onde R pour être d’origine sinusale. A la fin du tracé, les intervalles PR redeviennent identiques à ceux du début (75 ms)
Ce trouble du rythme est bénin car il n’est pas associé à un BAV3 comme c’est le cas lors de dissociation atrio-ventriculaire.