Les ECG de chats apportent sans doute moins de renseignements que les ECG de chiens.
D’une part, parce que les amplitudes et les durées des déflexions sont plus faibles que chez les chiens ce qui rend des mesures précises plus difficiles. Il arrive parfois qu’ une déflexion se confonde avec les trémulations de la ligne de base.
On accordera une attention particulière à la repolarisation: allure du segment ST ainsi que polarité et caractère asymétrique de l’onde T.
D’autre part, parce que les troubles du rythme ou de la conduction sont très souvent intermittents, voire fugaces.
Il n’est pas rare de voir des tracés dans les limites de la normale alors qu’une cardiomyopathie hypertrophique d’ampleur marquée est installée.
En revanche l’augmentation de la durée des QRS et/ou de l’onde T ne se rencontrent pas sur des chats indemnes de cardiopathie.
La fréquence des troubles du rythme ou de la conduction justifie pleinement la réalisation d’un ECG, même lorsque le stéthoscope ne révèle pas d’anomalies (rythme jonctionnel).
Un rythme régulier n’est pas synonyme de sinusal.